Comme chez vous

Histoire et confort

Nous vous accueillons dans un lieu pas comme les autres. Forge Basse est tout à la fois un lieu chargé d’histoire, une ancienne forge qui existe depuis plusieurs centaines d’années. C’est aussi plusieurs hébergements dans lesquels nous vous accueillons avec le plus grand confort.

Les services

Durant votre séjour, vous disposerez librement de ces équipements mis à votre disposition:

Piscine couverte de 14 x 7
Terrain de pétanque
Practice de golf (6 trous d’approche)
Tennis de table
Badminton
Mini but de football
Promenade en barque ou canoë
Rivière 1ère catégorie

“Un lieu chargé d'histoire"

« Elle existe de temps immémorial… » 

C’est ainsi que Forge Basse est décrit dans l’enquête de l’Inspecteur Départemental des Forges de la Dordogne en 1776. Il est difficile de croire que cet endroit tranquille au bord de la rivière était autrefois une vraie fourmilière.

À l’époque, la forge était dirigée par M. Mazière, surnommé « Laforest », mais elle appartenait en fait à la comtesse d’Aydie, le seigneur de Savignac de Nontron par son mariage avec le comte d’Aydie en 1750.

Les origines de la forge de Forge Basse remontant aux 15ème et 16ème siècles. L’activité s’est développée sous le règne de Louis XIV, grâce à l’agrandissement dramatique de la Marine Nationale, et à l’établissement d’un chantier naval à Rochfort.

Contrairement à beaucoup d’autres forges dans le secteur, Forge Basse ne fabriquait ni canons ni poudre à canon. Elle était considérée comme « affinerie » où on faisait la fonte et l’affinage du fer recyclé des autres forges. Sa production principale était la fabrication de marmites, dont on voit encore une devant le Cottage . Ces marmites se vendait localement, mais aussi au chantier naval à Rochfort. Suite à l’établissement des colonies françaises dans les Antilles, les marmites ont été transportées en chars à bœufs à Angoulême, puis expédiées aux Caraïbes où elles ont été utilisées pour faire réduire la canne à sucre.

Il y avait deux grandes cheminées à Forge Basse, où deux soufflets actionnés par des roues de moulin dans la rivière surchauffaient le minerai de fer, la castine et le charbon pour produire la fonte. Une troisième roue faisait marcher un marteau monté sur un arbre à cames, qui fonctionnait comme une sonnette moderne. Ceci a été utilisé pour donner forme au fer fondu et pour éliminer les impuretés (d’où le mot affinerie).

La forge comptait officiellement 50 employés en 1811, contre 40 en 1780. Ce chiffre comprenait 8 forgerons, 6 ouvriers généraux et 36 conducteurs de chars à bœufs. Cependant, ces chiffres sont peu fiables, puisqu’au moment de la dernière enquête, les propriétaires possédaient plusieurs forges et ils cherchait à exagérer leurs frais généraux afin de tromper le fisc ! Il semble bien probable que les 40 conducteurs de chars étaient les mêmes qui travaillait chez Baillot, la forge juste en amont, qui n’est qu’à un kilomètre.

Néanmoins, l’importance de l’industrie de la fonderie au 17ème siècle était profonde : à moins de 8 kilomètres de Nontron, il n’y avait pas moins de 15 forges sur le Bandiat et les autres rivières à proximité. Ces forges consommaient une quantité impressionnante de bois pour produire le charbon nécessaire pour la fusion. Exploitée surtout en période hivernale, Forge Basse consommait 3000 brasses – soit 12 000 mètres cubes de bois (châtaignier et chêne) – chaque hiver.

En plus de la création de l’emploi dans les forges, l’industrie soutenait un large éventail de sous-industries : les mineurs, les marchands en métaux, les distributeurs, les artisans du cuir (pour les soufflets) et les charpentiers (pour les roues de moulins qui exigeait un entretien régulier), les fabricants d’outils, les producteurs de charbon de bois, et bien sûr les bûcherons pour fournir le bois pour le charbon. De plus, presque toutes les forges étaient situées sur de grandes propriétés, qui étaient elles-mêmes exploitées par des agriculteurs qui s’adressaient aux forges pour chercher du travail pendant l’hiver.

La croissance de l’industrie de la fonderie a vu aussi l’arrivée inévitable des intermédiaires et des commerçants. Plusieurs marchands de métaux à Nontron gagnaient leur vie en achetant des déchets et des matières premières auprès des grandes forges pour les revendre ensuite aux « forges battantes » de la vallée du Bandiat. Cette quantité importante de marchandise nécessitait de l’entreposage. C’est ainsi que, pendant les années 1750 – 1766, la place du bourg de Savignac fut utilisée comme entrepôt par plusieurs marchands de Nontron, qui ciblaient les 6 forges qui se trouvent dans un rayon de 3 kilomètres de Savignac.

Le déclin de l’industrie de la fonderie s’est déroulé très lentement. Tout au long de la fin du dix-huitième siècle et jusqu’au dix-neuvième, plusieurs gouvernements successifs ont exhorté les propriétaires des forges à mettre à jour leur matériel pour pouvoir concurrencer les entreprises suédoises et anglaises. N’en voyant pas la nécessité, les propriétaires ont vu céder des parts de marché aux importations étrangères. Des accords de libre-échange faits au début du XIXe siècle ont encore aggravé la situation.

L’approvisionnement des produits en fer aux marchés locaux à diminué rapidement avec l’arrivée des chemins de fer, car les consommateurs avaient constaté qu’ils pouvaient obtenir de la bonne ferronnerie ailleurs en France (et en Europe) moins chère que sur le marché local. Les derniers travaux de forge dans le secteur ont eu lieu à la fin des années 1880. La Forge de Savignac-Lédrier, (qui est en train d’être aménagée en musée archéologique industrielle) à environ 25 kilomètres d’ici, a fermé ses portes en 1929.

A Forge Basse, les cheminées de la forge et la salle des charbonniers ont été démolies vers 1917. Le bâtiment qui abritait la forge existait jusque vers 1960, quand il est devenu aussi vétuste et a été démoli. Le mur près de la piscine est désormais tout ce qui reste. La maison du maître de forges a été reconstruite vers 1815, remplaçant une habitation antérieure.

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Forge Basse vous accueille au cœur du Périgord Vert dans un écrin de verdure, de tranquillité et d’histoire.

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